Édition du jeudi 20 janvier 2005
Les trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière) appelées à participer à la journée-phare de la semaine d'action dans les services publics
Les syndicats de la fonction publique prédisent une "mobilisation massive" ce jeudi pour la journée nationale de grèves et de manifestations qu'ils organisent pour exiger le rattrapage du pouvoir d'achat des fonctionnaires et dénoncer notamment la prochaine loi d'orientation pour l'école.
Les trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière) sont appelées à participer à cette journée-phare de la semaine d'action dans les services publics. Mais les personnels de l'Education nationale devraient en constituer le gros des troupes, pour la première fois depuis l'échec de leur mouvement contre la décentralisation, au printemps 2003 lors de la réforme des retraites.
Le SNUipp, premier syndicat d'enseignants des écoles maternelles et primaires, estime ainsi à 60% le taux de grévistes dans le premier degré, en moyenne nationale.
Des mouvements de grève sont aussi annoncés dans le secteur hospitalier (psychiatres et urgentistes, personnels des établissements sanitaires et médico-sociaux) ainsi qu'à Bercy parmi les agents des Finances.
Les syndicats annoncent une centaine de manifestations, le plus souvent unitaires, dans toute la France, sur les thèmes du "rattrapage du pouvoir d'achat, du maintien des garanties de salaires et d'une véritable politique des services publics répondant aux besoins".
Des délégations d'agents de La Poste, d'EDF-GDF ou encore de la SNCF, en grève chacun à leur tour cette semaine, devraient venir grossir les défilés pour réclamer "des services publics de qualité" et des augmentations de salaires.
La journée aura valeur de test avant le rendez-vous donné le samedi 5 février par toutes les organisations syndicales, hormis celle des cadres (CFE-CGC) pour la défense des 35 heures et du Code du travail, pour les salaires et l'emploi.
Les fédérations de fonctionnaires CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC et la FSU, première fédération des enseignants, entendent ainsi répondre au "mépris" du gouvernement à leur égard. Elles dénoncent la faiblesse de la revalorisation salariale octroyée par le gouvernement aux fonctionnaires pour 2005 - 0,5% le 1er février et 0,5% le 1er novembre - et une politique visant, selon elles, à remettre en cause le service public.
Pour sa part, la FSU menace d'ores et déjà de poursuivre le mouvement si le gouvernement n'ouvre pas une "véritable négociation" sur le projet de loi d'orientation pour l'école.pt><s
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